Le sort de l’ancien jardinier Omar Raddad, qui a demandé un nouveau procès dans l’affaire du meurtre de Ghislaine Marchal, sera examiné ce jeudi par la justice. Condamné à l’époque, le Marocain avait été gracié mais pas innocenté.
C’est une nouvelle requête qui s’appuie sur de nouveaux éléments présentés par son avocate. Celui-ci estime avoir « apporté des éléments nouveaux indiscutables qui méritent qu’une instruction soit ordonnée pour que la vérité jaillisse. »
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Désigné par l’inscription « Omar m’a tuer », tracée avec le sang de la victime sur la scène de crime, le Marocain avait essuyé un premier rejet d’une demande de révision en 2002. Cette fois, c’est la justice elle-même qui avait ordonné de relancer les investigations dans ce dossier. Une première étape avant une éventuelle révision du procès.
Reconnu coupable en février 1994 du meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal, le Marocain avait été condamné à une peine de 18 ans de prison, puis gracié en 1998. Depuis, Omar Raddad clame son innocence et dénonce une erreur judiciaire.