Cette mesure a été prise en janvier 2020 après l’abandon des poursuites judiciaires par un tribunal contre le commandant Fatima Isaacs, rapporte l’AFP. Elle était poursuivie pour s’être opposée aux ordres de son supérieur hiérarchique. Celui-ci lui avait ordonné de retirer son voile de l’uniforme qu’elle portait.
Suite à cette décision de justice, l’officier de police avait été autorisé à porter le voile à condition « qu’il ne couvre ses oreilles et qu’il soit de couleur unie ». Décidée à obtenir gain de cause, elle a encore attaqué en justice le règlement militaire concernant le port de vêtements religieux.
Sa lutte finit par aboutir avec cette nouvelle décision prise dans l’armée. « Le règlement concernant le port de l’uniforme a été mis à jour, pour permettre aux femmes musulmanes de porter le voile », a annoncé, jeudi le porte-parole, Mafi Mgobozi. Selon l’organisme officiel des statistiques StatisticsSA, les musulmanes représentent près de 2 % de la population.