L’Algérie maintient son hostilité envers le Maroc
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Dans une interview, Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, revient sur la rupture des relations diplomatiques entre son pays et le Maroc. La teneur de ses propos laisse présager une éventuelle réconciliation entre les deux pays voisins.
« On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc, a déclaré le chef de la diplomatie algérienne dans un entretien avec la journaliste algérienne de la chaîne Al Jazeera, Khadidja Benguenna, qui sera diffusé prochainement. Des propos qui laissent penser que l’Algérie est prête à réchauffer ses relations diplomatiques avec le Maroc, qu’elle a rompues de façon unilatérale en août 2021 en raison d’« actes hostiles » à son égard. Une réconciliation entre les deux pays est un souhait souvent exprimé par le roi Mohammed VI, qui n’a cessé de tendre la main au voisin de l’Est.
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Depuis des années, les tensions entre Rabat et Alger ont mis à mal l’Union du Maghreb arabe (UMA) lancée en 1989 par l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie). Ahmed Attaf garde toutefois l’espoir de voir l’UMA se relancer. « Nous sommes conscients, ainsi que les autres États, (de l’importance) de l’édification du Maghreb arabe et de la fraternité. […] Ce « rêve demeure toujours », car « il ne pourra jamais être anéanti », est-il persuadé. Le chef de la diplomatie algérienne dit attendre « avec impatience le jour où nous tenterons de nouveau de relancer cette édification ».
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Ahmed Attaf ne sait quand l’UMA sera relancée. Selon lui, il faut « préparer le terrain ». « Notre rôle et notre responsabilité est de préparer le terrain, c’est la chose réaliste qui peut nous être demandée, et nous sommes prêts à le faire », a-t-il ajouté.
Aller plus loin
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Il existerait une relation entre les services de renseignement algériens et des Marocains en fuite en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne et Saïd Chaou.
L’Algérie, protectrice du Polisario, n’est pas en passe d’abandonner la question du Sahara occidental. Au contraire, elle y tient encore.
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