Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Le journaliste franco-marocain Ali Lamrabet, incarcéré pour outrage au roi, est un calomniateur, a affirmé lundi soir le Ministre marocain de la communication sur la chaîne de télévision d’information continue LCI.
"Lamrabet journaliste : je m’inscrit en faux contre cela, il est un parachuté, quelqu’un qui a été vidé du ministère des affaires étrangères il y a plusieurs années de cela, qui en a gardé probablement une très grande rancune et qui s’est lancé dans une presse de caniveau : insultes, calomnies, injures, invectives systématiques à l’égard des institutions marocaines", a affirmé le ministre.
"Il n’est pas pour l’enracinement de la démocratie dans notre pays, il a systématiquement remis en cause toute avancée démocratique dans notre pays (...) par des procédés qui sont absolument inadmissibles", a poursuivi le ministre selon lequel "la justice va dire son mot, elle le dira de façon juste et équitable"
Ali Lamrabet a été condamné le 21 mai à quatre ans de prison ferme et à l’interdiction de ses deux publications satiriques pour "outrage à la personne du roi" et pour atteintes au "régime monarchique" et à l’intégrité territoriale du pays.
De son côté, le Premier ministre du Maroc, Driss Jettou, interrogé lundi à Paris après un entretien avec le président Jacques Chirac, a affirmé que le Maroc entendait traiter "avec sagesse et modération" ce cas.
M. Jettou a indiqué que le président français avait évoqué le cas de ce journaliste en transmettant un message de "modération et responsabilité".
Il observe une grève de la faim depuis le 6 mai et est, selon son avocat, en "danger de mort".
AFP
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