Selon des sources de TSA Algérie, les Émirats arabes unis nourrissent une « haine persistante » à l’égard de l’Algérie, laquelle est « perceptible » chez de nombreux dirigeants émiratis qui sont « engagés corps et âme » avec le Maroc. Elles pointent non seulement le soutien politique des Émirats arabes unis au Maroc sur la question du Sahara et dans son conflit avec l’Algérie, mais elles évoquent également l’aide militaire au royaume, notamment la livraison récente d’un système d’espionnage. L’hostilité des Émirats arabes unis à l’égard de l’Algérie se traduirait précisément par les positions antagonistes des deux pays sur la normalisation avec Israël, le règlement de la crise libyenne et le conflit au Sahara occidental.
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Comparant les Émirats arabes unis à Israël « qui veut renforcer sa présence en Afrique, particulièrement au Maghreb », ces sources affirment que les dirigeants émiratis cherchent, eux, à s’implanter au Sahel, une région en proie à l’instabilité politique, avec le soutien de son allié, le Maroc. Abu Dhabi est accusée d’avoir transféré de l’argent en Libye pour maintenir en vie le maréchal Haftar et ses troupes et semer la déstabilisation dans la région du Maghreb. Pour mener à bien leur projet, le cannabis marocain et les psychotropes seraient utilisés comme des armes redoutables. Les mêmes sources affirment que près de 2,5 millions de comprimés psychotropes ont été « introduits et livrés au fils Haftar » pour tenter d’inonder l’Algérie qui a intercepté 1,7 million de comprimés.
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L’autre objectif que poursuivraient les Émirats arabes unis, c’est de contraindre d’autres pays de la région à normaliser leurs relations avec Israël. Ils exerceraient ainsi une « pression terrible » sur la Mauritanie pour reconnaître l’État hébreu. La Tunisie serait, elle aussi, dans leur viseur.