Badr Hari, pas encore à la retraite

Le champion marocain de kickboxing Badr Hari, 38 ans, qui voit ses défaites s’accumuler, semble-t-il, n’est pas près de prendre sa retraite. L’heure est à la réflexion.

« Il peut encore se passer n’importe quoi. Il est en train d’en discuter avec GLORY », a déclaré mardi l’entraîneur de Hari, Mike Passenier à NU.nl. Le combattant marocain s’est lourdement incliné par TKO le 7 octobre en main event du Glory 89, face l’Estonien Uku Jürjendal. Après sa douloureuse défaite, il fait une pause avant d’envisager probablement de prendre sa retraite sportive ou de poursuivre sa carrière de pugiliste. « Nous nous réunirons à nouveau la semaine prochaine et nous verrons bien. Peut-être qu’il y aura plus de clarté à ce moment-là, peut-être même dès demain. Je ne sais pas », a ajouté son coach.

Depuis août 2015, celui qui possède un des plus beaux palmarès de l’histoire du kickboxing n’a savouré aucune victoire. À l’époque, il avait signé chez GLORY. Une expérience amère pour le Golden boy, qui a perdu huit combats face à Rico Verhoeven, Arkadiusz Wrzosek (tous deux, deux fois), Hesdy Gerges, Benjamin Adegbuyi, Alistair Overeem et Uku Jürjendal.

N’est-il pas temps pour lui de raccrocher les gants ? « Nous (Hari et Passenier) nous sommes dits : si tu sens que le moment est venu, tu dois le dire. Tu passes en revue tous les scénarios possibles, explique l’entraîneur. Tout a une fin, donc cela aussi. Nous n’atteindrons plus jamais les hauteurs que nous avons atteintes par le passé. Et peu de combattants ont atteint ces sommets. La plupart ont le vertige à mi-chemin. »