"Elle m’a averti de ce qu’on lui a annoncé", a déclaré l’entraîneur, en visite professionnelle en Algérie, confirmant une information du site internet du journal l’Equipe. "C’est très surprenant. J’attendrai l’échantillon B et on verra bien. Je lui ai dit de le demander."
L’athlète d’origine marocaine, naturalisée en janvier 2005, a jusqu’à vendredi pour demander la contre-expertise de cette analyse réalisée par le laboratoire antidopage de Lausanne.
Selon l’Equipe, Ghezielle, 28 ans, a subi un contrôle inopiné diligenté à Franconville, où elle réside et où se trouve son club, par la Fédération internationale d’athlétisme qui la ciblait depuis un certain temps. Citée par l’athlète marocain Aïssa Dgoughi dans un courrier de dénonciation remis à l’IAAF l’été dernier par Hind Dehiba, autre athlète française convaincue de dopage à l’EPO, Ghezielle était depuis plusieurs mois traquée par les contrôleurs antidopage. Elle avait notamment subi un contrôle inopiné mouvementé lors d’un stage à Ifrane.
En juillet dernier, l’athlète, également détentrice du record de France du 3000 m, avait démenti s’être enfuie de son appartement au petit matin pour échapper à un contrôle inopiné de l’IAAF et s’être soustraite auparavant à deux autres prélèvements.
Le contrôle positif de Ghezielle serait un nouveau coup dur pour le demi-fond français qui a enregistré ces derniers mois plusieurs cas de dopage : ceux de Nordine Gezzar et Latifa Essarokh, en juillet et août 2006, puis d’Hind Dehiba et Khalid Zoubaa, tous les deux à l’EPO en janvier 2007.
Ghezielle, qui sort de deux saisons presque blanches en 2006 et 2007, serait la plus prestigieuse de ces athlètes français convaincus de dopage.
Source : AFP