Le tourisme, voilà une activité qui se maintient. Pensée, réfléchie, la stratégie est payante d’une année à l’autre. L’Observatoire du tourisme annonce pour les sept premiers mois de l’année près de 10 millions de nuitées enregistrées dans les établissements classés. Une hausse de 10% sur un an, générée, en quasi totalité, par le marché des non-résidents avec près de 80%. Le nombre de nuitées chez les résidents aura aussi connu une progression de 8%.
L’embellie, à tendance structurelle, bénéficie à toutes les destinations qualifiées de « touristiques » avec, sans surprise, Marrakech en tête du palmarès. La ville ocre a compté plus de 341.000 nuitées additionnelles (11% par rapport à juillet 2006). Elle est suivie d’Agadir pour 80.000 nuitées en plus, et Casablanca qui en a vu le nombre croître de 10% (+80.000 nuitées). La perle du Sud a quand même connu une stabilisation des nuitées pour le mois de juillet, due essentiellement, d’après le ministère du Tourisme, à la fermeture, pour rénovation, de certains établissements.
La demande britannique ne tarit toujours pas et reste la plus prometteuse. Ils ont été 261.000 à avoir profité du soleil marocain, et les nuitées ont enregistré, pour les sept premiers mois de l’année, une croissance de 26% pour des arrivées toujours plus nombreuses (+44%). Les Français reste néanmoins fidèles. Avec les Britanniques et les résidents, ils ont carrément boosté les nuitées.
En effet, les trois marchés ont généré 65% des nuitées additionnelles. Allemands et Scandinaves, moins habitués à nos contrées, font quand même des efforts. Ils ont enregistré une progression de 5% chacun contrairement au Belges, qui reculent (-1), et des Italiens, qui affichent une stabilisation de leurs nuitées. Pour le seul mois de juillet, ce sont les Polonais qui goûtent de plus en plus aux joies des vacances. Ils ont contribué le plus à la croissance des nuitées (+12.700 nuitées).
Nos compatriotes à l’étranger, eux, n’ont pas boudé le bercail. Les sept premiers de l’année ont enregistré près de 2 millions d’arrivées. Un niveau en hausse de 7% par rapport à la même période en 2006. Soit 3 points de moins que l’ensemble des arrivées (4,3 millions).
L’Economiste - A.B.
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