Le gouvernement est plus optimiste avec un taux de croissance de 4% et la Banque mondiale prévoit une croissance de 3,5%. Malgré cette incertitude, le HCP souligne que ces défis peuvent être surmontés en renforçant les investissements productifs des entreprises privées et des ménages.
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Les experts du HCP justifient la prévision de croissance modeste en raison de la persistance du conflit russo-ukrainien, de l’évolution des taux d’intérêt, ainsi que des risques épidémiques et climatiques. Les risques de sécheresse, qui ont fortement impacté l’agriculture marocaine en 2022, sont encore probables. Pour remédier à ces défis, le HCP recommande au gouvernement et aux professionnels du secteur agricole de redéfinir la stratégie de développement agricole, de renforcer la souveraineté alimentaire, de préserver l’environnement et d’améliorer les revenus des agriculteurs.
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Il est également prévu un ralentissement de l’investissement des entreprises en raison des nouvelles modifications des prélèvements de l’impôt sur les sociétés, l’élargissement de l’assiette fiscale et la poursuite de la politique de resserrement monétaire. Cependant, le HCP estime que si ces paramètres sont maîtrisés, il est attendu des ménages, une légère accélération en matière de consommation grâce à l’accroissement prévu des revenus agricoles et du niveau soutenu des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Pour éviter une accentuation de l’affaiblissement de la croissance économique, il est donc indispensable, prévient le HCP, de renforcer les investissements productifs tels que ceux des entreprises privées et des ménages, qui ont assuré 66% de la formation brute du capital fixe globale en moyenne entre 2000 et 2019. Il est donc important pour le gouvernement et les acteurs économiques de travailler ensemble pour surmonter ces défis et assurer une croissance stable pour le pays.