Camélia Jordana
"Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait. Aujourd’hui, j’ai les cheveux défrisés, quand j’ai les cheveux frisés je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France", avait déclaré la chanteuse sur le plateau d’On n’est pas couché. Ses propos ont suscité des réactions. L’afro-américain George Floyd est mort par axphysie lors d’une interpellation aux Etats-Unis. Un décès qui a relancé le débat sur les violences policières et le racisme.
Sur Europe 1 lundi 6 juin, la chanteuse a tenté de faire taire toute polémique. "Ayant passé mon confinement de manière très privilégiée chez des amis à Biarritz, au soleil près de la mer et n’ayant que pour seul contact avec Paris et l’Île-de-France, mon téléphone et donc les vidéos, j’ai vu ce qu’il se passait avec beaucoup de flics… Je ne suis pas contre la police, je suis contre la mauvaise police et il y en a, on l’a vu avec tous ces groupes Facebook…", a-t-elle déclaré, faisant ainsi référence à des groupes Facebook de policiers habitués à échanger des propos violents et racistes.
Et d’ajouter : "C’est pas grave, quand il y a une parole qui est dite, il y a forcément des choses qui ne vont pas dans le sens de ce que je dis qui se passent… Ça permet à certaines personnes de s’éduquer et de se poser des questions… S’il y a une prise de conscience et que ça ouvre le débat, moi je suis ravie, j’ai gagné".