Le bureau de la présidente du conseil de Casablanca Nabila Rmili a examiné de plus près le patrimoine immobilier de la ville et a découvert une mine d’or qui ne rapporte quasiment rien à la ville. L’élue a présenté les résultats du recensement effectué lors de la dernière session ordinaire du Conseil. Selon ses explications, plusieurs biens immobiliers notamment les magasins et les équipements de la ville sont loués à un prix dérisoire, ne dépassant pas les 20 DH alors que toutes les estimations font état d’un revenu locatif théorique de plusieurs dizaines de milliers de dirhams pour les locaux concernés, fait savoir le journal arabophone Al Ahdath Al Maghribia. 30 % des biens recensés n’étaient pas enregistrés au niveau de la Conservation foncière, a-t-elle fait savoir.
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Fort de ces constats peu reluisants, le conseil de la ville a pris les décisions qui s’imposent. Il s’agit entre autres du lancement d’une opération d’enregistrement de tous les biens appartenant à la ville, afin d’éviter tout risque de les voir dérobés par de tierces parties, de la revue à la hausse du loyer de la Sqala, bâtiment qui a fait l’objet, durant de longues années, d’un conflit entre les locataires et la mairie qui souhaitait en relever la redevance. Le prix de la location du lieu passe désormais de 750 DH à 53 000 DH. Le conseil entend étendre la revalorisation des loyers à d’autres propriétés de la ville. De quoi soulager, espère-t-on, les finances de la mairie.