Etudiants marocains en France : fin de la circulaire Guéant

25 mai 2012 - 13h42 - France - Ecrit par : J.L

La circulaire Guéant interdisant aux diplômés étrangers hors Union Européenne de rester travailler en France après avoir obtenu leurs diplômes, sera abrogée dès la semaine prochaine, a affirmé jeudi à Paris Geneviève Fioraso, ministre française de l’Enseignement supérieur.

"Ce texte a envoyé un signe terrible au-delà de nos frontières et notamment aux pays émergents. Il était notamment préjudiciable sur le plan de l’économie de la connaissance. Nous préparons un nouveau texte pour la semaine prochaine", a expliqué la ministre devant un parterre d’étudiants de l’université Paris-13.

Les étudiants étrangers non communautaires, notamment marocains, pourront comme avant la circulaire Guéant, à nouveau obtenir un statut de salarié après avoir terminé leurs études dans l’Hexagone.

Le texte, révisé par Guéant après les mouvements de contestation estudiantins contre cette mesure, avait été largement dénoncé par le patronat français et des organisations des droits de l’Homme, lesquels ont été unanimes à le qualifié de discriminatoire.

La mesure adoptée au nom de la maîtrise de l’immigration professionnelle, concernait principalement les Marocains, première communauté estudiantine étrangère en France durant cette dernière décennie.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Etudiants - Emploi

Ces articles devraient vous intéresser :

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Voici le nombre de fonctionnaires civils au Maroc

Les données inscrites dans le rapport sur les ressources humaines accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de l’année 2023 indiquent que le Maroc compte 565 429 fonctionnaires civils cette année.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.

Carte du Maroc sans le Sahara : l’ONCF annonce des poursuites judiciaires

L’Office national des chemins de fer (ONCF) aurait publié sur l’une de ses affiches une carte incomplète du Maroc, suscitant la colère des internautes marocains. L’Office vient de démentir l’information et envisage de poursuivre les auteurs de cette...

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.