L’enquête, ordonnée par le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca, est assurée par une unité spéciale de lutte contre la cybercriminalité relevant de la DGSN, en collaboration avec la police judiciaire. Elle a permis de saisir des dizaines de vidéos et d’enregistrements audio attribués à des responsables et des ministres.
Ces vidéos seraient actuellement analysées par des unités spécialisées dans le traitement de ce genre de dossiers relevant de la police judiciaire. Elles sont chargées des investigations cybernétiques, ainsi que des expertises et des analyses numériques.
Une équipe d’informaticiens procède à la collecte et à l’analyse de toutes les données informatiques, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.
Quant à l’unité spécialisée dans les investigations techniques, elle s’occupe de l’informatisation des donnés relatives aux crimes liés aux nouvelles technologies. Elle veille également à collecter toutes les preuves numériques pour confronter les suspects.