Le taux de croissance de l’économie marocaine a atteint 8 pc en 2006 contre 2,4 pc en 2005, estime le Haut Commissariat au Plan qui vient d’arrêter les comptes nationaux provisoires de l’année 2006 selon la base 1998.
Cette évolution est le résultat des performances du secteur agricole, dont la valeur ajoutée a progressé de 25 pc après une baisse de 13,9 pc en 2005, des autres secteur d’activité, pris dans leur ensemble, en hausse de 5 pc et des impôts nets des subventions affectant les produits qui ont crû de 12,7 pc.
Ce sont les exportations et les investissements qui ont principalement tiré la croissance économique. En effet, les exportations de biens et services ont connu une croissance soutenue de 10,5 pc en 2006 (10,3 pc en 2005), face à des importations dont le rythme de croissance est passé de 7,3 pc en 2005 à 6,7 pc en 2006.
De son côté, la formation brute du capital fixe a enregistré une hausse de 8,3 pc contre 7,4 pc en 2005, situant le taux d’investissement en 2006 à 28,7 pc au lieu de 28,5 pc une année auparavant.
En revanche, les dépenses de consommation finale des ménages et des administrations publiques ont connu des rythmes d’évolution, certes moins élevés que ceux des exportations et des investissements, mais en progression notable par rapport à 2005. C’est ainsi que la consommation des ménages a crû de 3,9 pc en 2006 contre 1,1 pc en 2005, et celle des administrations publiques de 3,8 pc contre 2,2 pc.
L’ensemble des opérations économiques effectuées avec l’extérieur fait ressortir une capacité de financement de 16,3 milliards de dirhams, soit 2,8 pc du PIB.
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