Marocains, voici ce qui vous attend si vous ne respectez pas l’état d’urgence

21 mars 2020 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Des peines pénales pourraient être retenues contre les réfractaires au confinement forcé. Elles sont entrées en vigueur depuis ce vendredi à 18 heures.

Même s’il est vrai que pour l’instant, le ministère de l’Intérieur n’a pas prévu d’instaurer des sanctions pénales et des amendes à tous ceux et celles qui violeraient la mesure de confinement forcé, il n’en demeure pas moins qu’en cas de récidive, l’article 301 du Code pénal sera mis en œuvre. Cet article dispose que la rébellion, commise par une ou deux personnes, est punie d’un mois à un an d’emprisonnement et d’une amende de 60 à 100 dirhams. Une peine qui peut passer à trois ans d’emprisonnement et à une amende de 200 à 1 000 dirhams dans le cas où la rébellion est l’œuvre de plus de deux personnes.

Pour le moment, il sera question de faire rentrer les réfractaires chez eux d’une manière correcte. C’est seulement en cas de récidive, que le code pénal sera appliqué. L’application d’une amende sera examinée par le comité national de pilotage, en charge de la lutte contre le Coronavirus. Les exemples en la matière existent. La France, l’Italie ou encore l’Espagne ont imposé une amende contre les réfractaires au confinement, dans le souci de respecter la mesure.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Code pénal marocain - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Coronavirus : encore des arrestations pour diffusion de fausses informations

La diffusion de fausses informations, par ces temps de stress lié à la propagation du coronavirus, est sévèrement punie. Onze personnes dont quatre femmes, ont été arrêtées,...

Ces articles devraient vous intéresser :

Aziz Akhannouch confiné après avoir contracté le Covid-19

Le Chef du gouvernement,Aziz Akhannouch, a contracté le Covid-19, sous une forme asymptomatique, selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Le tourisme marocain connaît une embellie pendant les fêtes de fin d’année

Au Maroc, plusieurs établissements hôteliers ont fait le plein pendant les fêtes de fin d’année. Une embellie après deux ans difficiles de crise sanitaire liée au Covid-19.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé encore d’un mois

Réuni en séance hebdomadaire ce jeudi 29 décembre 2022, le gouvernement a décidé de prolonger jusqu’au 31 janvier 2023, l’état d’urgence sanitaire.

Les touristes reviennent en force au Maroc

Après deux ans de restrictions sanitaires liées au Covid-19, les hôtels enregistrent une très forte demande pour les vacances de fin d’année. Les réservations explosent et les professionnels espèrent atteindre les chiffres d’avant-Covid.

Au Maroc, 20% des entreprises de transport touristique mettent la clé sous le paillasson

Les entreprises de transport touristique n’ont pas pu se refaire une bonne santé financière après la crise sanitaire liée au Covid-19 qui a touché de plein fouet le secteur. Conséquence : près de 20 % d’entre elles se voient contraintes de mettre la...

Le Maroc proroge, à nouveau, l’état d’urgence sanitaire

Le Maroc a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 novembre 2022, afin de faire face à la propagation du Covid-19 dans le pays.

Le Maroc met fin à l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocain a décidé de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis l’apparition des premiers cas de contamination au coronavirus.

Le Maroc prolonge encore l’état d’urgence sanitaire

Réuni jeudi lors de sa séance hebdomadaire, le conseil de gouvernement a adopté le projet de décret portant prorogation, à nouveau, de l’état d’urgence sanitaire.

Maroc : plus de mariages, moins de divorces

Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.

Covid-19 : les Marocains désertent les centres de vaccination

Au Maroc, ce n’est plus la grande affluence dans les centres de vaccination. La stabilité de la situation épidémiologique semble expliquer ce désintérêt des Marocains pour la vaccination contre le Covid-19.