L’Université de Montpellier a refusé d’inscrire la Marocaine qui est arrivée en 3ᵉ place aux examens finaux. « Elle s’est vue proposer de se réinscrire en licence dans le même cursus que l’an dernier », précise France 3 Montpellier. La jeune étudiante a saisi le tribunal administratif de la ville qui a sommé l’université de l’inscrire et de la dédommager.
D’autres étudiants non-acceptés en Master par les facultés de droit et de sciences ont également saisi la même instance. « Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier est fier d’annoncer que les 6 étudiantes et étudiants qui ont attaqué l’Université de Montpellier ont gagné intégralement leur procès », a indiqué le syndicat étudiant montpelliérain, le SCUM, qui n’a cessé de dénoncer cette pratique.
À lire : Montpellier : mobilisation pour Jalal, « brillant étudiant » d’origine marocaine menacé d’expulsion
Et d’ajouter : « À la suite de l’audience qui s’est déroulée mercredi 26 octobre, les 6 étudiants doivent être inscrits sous 7 jours, et l’université doit leur payer la somme de 500 euros chacun au titre de L761-1 du Code de justice administrative ». L’université a été condamnée pour « sélection illégale en Master ».
Pour le syndicat, cette nouvelle victoire contre l’Université de Montpellier « s’ajoute à celle obtenue dans l’autre université de la ville, l’université Paul Valéry, où le SCUM a fait inscrire 83 % des étudiants refusés en Master suite à une forte mobilisation ». En tout, l’action du syndicat a permis l’inscription de « 31 personnes à Paul-Valéry et 6 à l’Université de Montpellier ».