19 fonctionnaires (policiers et agents administratifs) du Ministère de l’Intérieur sont actuellement traités par le Groupe de Suivi de la radicalisation dans la police nationale, rapporte Le Parisien.
La prise de cette mesure fait suite à l’attaque meurtrière du 3 octobre, dirigée contre la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris (DRPP). Mickaël Harpon, agent administratif âgé de 45 ans, en est l’auteur.
En 2015, le Groupe de Suivi de la radicalisation a surveillé une trentaine d’agents sur l’étendue du territoire national. Aucun membre d’un service de renseignement n’est suivi aujourd’hui mais, par le passé, quelques-uns ont perdu leur habilitation "Secret-défense", à la suite de soupçons de proximité avec des individus radicalisés, indique la même source.
Des signalements qui se sont avérés vérifiés et exacts, il y en a également qui sont faux. C’est le cas d’un gardien de la paix officiant à la Direction de l’Ordre et de la circulation à la Préfecture de Police.
Depuis sa rencontre avec une jeune femme Marocaine, il avait prétendument radicalement changé de comportement à tel point qu’il refusait de saluer les femmes et de travailler avec elles. Seulement, il s’agissait d’une dénonciation d’une policière vengeresse, avait révélé l’enquête de l’IGPN.