Ce groupe, qui a quitté Gaza pour l’Égypte cette semaine, constitue la première vague d’une série d’évacuations prévues, ciblant au total 614 personnes ayant sollicité l’aide de l’ambassade du Maroc à Ramallah, en Cisjordanie. Leur passage s’est effectué par le point de contrôle de Rafah, reliant la bande de Gaza au Sinaï égyptien, et ils disposaient de 72 heures pour quitter l’Égypte en direction du Maroc ou d’autres pays.
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Ces départs ont été rendus possible grâce aux listes publiées quotidiennement par l’Autorité de Gaza. Bien que cette autorité soit sous le contrôle de Hamas, qui gouverne de facto la bande de Gaza depuis 2007, les listes de départ sont approuvées conjointement par l’Égypte et Israël, ce qui montre une certaine coordination dans ces opérations.
L’opération d’évacuation s’inscrit dans un contexte plus large de conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. Selon les autorités israéliennes, leur opération militaire dans la bande de Gaza, qui a déjà causé la mort de plus de 11 000 Palestiniens, vise à démanteler le mouvement du Hamas et à libérer des otages.