Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Une embarcation a été interceptée mercredi 25 septembre dernier, près du quai d’Alfau alors qu’elle allait assurer le passage vers l’espagne de 54 immigrants tous de nationalité marocaine.
Selon El pueblo de Ceuta, le prix de ce voyage rapide "se situe entre 3 000 et 4 000 euros". A en croire les enquêteurs qui ont déjà reçu les témoignages de plus d’un migrant intercepté après avoir quitté le bateau, les passeurs confient avoir déjà été en mesure d’introduire plusieurs centaines de personnes, "y compris des mineurs", vers la péninsule.
Normalement, depuis octobre 2018, le Gouvernement a approuvé un décret royal interdisant les "narcolanchas" sur les côtes, après avoir vérifié que les mafias les utilisaient non seulement pour le transport de la drogue mais, également, pour le trafic illicite de personnes.
D’ores et déjà, la Police judiciaire, qui a déjà pris la mesure de la situation, s’est également dotée de dispositions pour faire respecter ce décret d’interdiction. Mais les organisations criminelles ont toujours une longueur d’avance.
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