Les cris de détresse d’une mère marocaine, agressée par son mari, mardi dernier, ont fini par alerter l’enseignante de sa jeune fille qui suivait un cours via visioconférence.
La scène de ménage ne laissait aucun doute quant aux violences subies par la Marocaine de 40 ans, qui vivait sous le même toit à Milan, avec sa fille et son conjoint égyptien de 48 ans.
Sauvée par les carabiniers des griffes de son conjoint, grâce à l’intervention de l’enseignante, la maman marocaine, qui avait déjà porté plainte en février 2019 pour maltraitance, s’en est sortie cette fois avec des hématomes au visage.
Au Maroc, comme ailleurs dans le monde, les violences conjugales ont pris des proportions inquiétantes durant la période de confinement. Plusieurs associations ont appelé à mettre en place un mécanisme juridique plus ferme afin de garantir les droits des femmes victimes de violences ou d’agression.