Le directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère marocain de l’Intérieur, Khalid Zerouali, a déclaré que les 500 millions d’euros d’aide de l’Union européenne pour lutter contre l’immigration illégale pour la période...
Le ministre espagnol de l’Intérieur José Antonio Alonso a exprimé jeudi les profondes réserves de l’Espagne à l’égard du projet de création en Afrique du Nord de centres de transit pour candidats à l’émigration. "Nous ne soutiendrons pas un projet qui ne respecterait pas l’aspect humanitaire et les droits de l’Homme", a-t-il déclaré au cours d’un forum organisé par l’agence Europa Press.
"Nous observons une très grande prudence face à une initiative qui présente des aspects très problématiques", a ajouté le ministre. Il s’est notamment demandé qui serait chargé de ces centres et quels pays seraient prêts à les accueillir. Un débat se déroule au sein de l’UE sur le principe de la création de centres de transit en Afrique du Nord qui, selon ses promoteurs, permettrait d’éviter que des immigrants empruntent des embarcations de fortune en Afrique du Nord afin de gagner les côtes européennes. L’Italie et l’Allemagne sont décidées à faire progresser cette initiative dont ils sont à l’origine. La France et l’Espagne notamment sont très réticentes. Pour sa part, le Premier ministre Driss Jettou a affirmé la semaine dernière que "combattre l’émigration clandestine n’est pas uniquement une affaire de sécurité et de police. C’est aussi et surtout une affaire de coopération et de développement", a-t-il dit. Les ministres de l’Intérieur des pays membres du G5 (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne et Italie) se réuniront dimanche et lundi à Florence autour de trois thèmes : l’immigration clandestine et la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
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