Abdelaziz Benyaich, arrêté samedi à Algésiras (Espagne), faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par les autorités marocaines, à la suite des déclarations du Pierre Robert, 31 ans, inculpé le 10 juin au Maroc, notamment pour ses liens avec les chefs des principaux groupes intégristes impliqués dans les attentats de Casablanca qui avaient fait 43 morts dont douze kamikazes.
Marocain d’origine et Français par son mariage, Abdelaziz Benyaich était déjà connu des services français, a-t-on confirmé à l’AFP de même source.
Il avait été interpellé par la direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage français) en février dernier, à son retour de Tchétchénie.
Décrit comme un homme qui "voyage beaucoup", Benyaich était resté 48 heures en garde à vue (qui peut aller jusqu’au double en matières de terrorisme ou de stupéfiants), avant d’être remis en liberté, son audition n’ayant rien apporté, a-t-on ajouté.
Pierre Robert, quant à lui, passe, selon la police marocaine, pour être devenu l’"émir" d’une cellule intégriste qu’il avait créée à Tanger.
AFP