Le roi Mohammed VI, chef suprême et chef d’État-major des Forces armées royales (FAR), a procédé à vaste remaniement. Des généraux et colonels-majors appartenant aux FAR et à la gendarmerie ont été mis à la retraite.
Le roi Mohammed VI du Maroc a donné jeudi son accord pour le report des élections communales prévues initialement en juin prochain, a annoncé le palais royal à Rabat, dans un communiqué.
La date du scrutin n’a pas été précisée, mais la presse a assuré jeudi qu’il se déroulera le 12 septembre.
Ce report a été proposé par le Premier ministre Driss Jettou après avoir consulté les partis formant son gouvernement ainsi que ceux de l’opposition, a-t-on indiqué.
Tout acceptant ce report, le souverain a insisté pour que ces élections puissent avoir lieu dans "le respect des échéances constitutionnelles" qui prévoient l’ouverture de la session du Parlement le 10 octobre, a ajouté la même source.
Driss Jettou a motivé ce report, a-t-on indiqué, par le fait que "soient réunies toutes les conditions requises" pour que ces élections se déroulent notamment dans un "climat de participation populaire massive".
Le journal l’Economiste a estimé jeudi que le motif du report serait "la crainte de voir le Parti islamiste justice et développement (PJD) caracoler en tête et prendre plusieurs villes".
Le PJD, principale force d’opposition au parlement, avait réalisé une importante percée lors des élections législatives de septembre 2002.
Le quotidien Aujourd’hui Le Maroc, a pour sa part indiqué que le report n’est en fait qu’un "réajustement de calendrier" pour permettre davantage d’inscriptions sur les listes électorales.
Le taux de participation lors des élections législatives du 27 septembre 2002 s’était établi à seulement 52%, selon les chiffres officiels.
AFP
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