La récente légalisation de la culture du cannabis à usage thérapeutique au Maroc serait déjà source de malaise. Des observateurs alertent sur la survie de la filière, évoquant des craintes de blanchiment d’argent par des barons de la drogue.
La police mène une enquête concernant une affaire de blanchiment d’argent. Elle s’est lancée sur les traces des responsables de certaines entreprises marocaines, impliqués dans un trafic international de drogue.
Le chiffre d’affaires et le volume des activités de plusieurs sociétés marocaines sont littéralement antinomiques. L’audit des comptes de ces entreprises, spécialisées dans l’import-export et dans la promotion immobilière, à Tanger, Nador et à Casablanca, a révélé l’existence de flux financiers injustifiés, rapporte le360.ma.
Cette anomalie a suscité une enquête policière. La même source indique que les enquêteurs suspectent les responsables de ces sociétés d’être fortement impliqués dans des réseaux de trafic de stupéfiants, au Maroc, et dans des villes du sud de l’Espagne.
L’une des entreprises indiquées illustre parfaitement cette anomalie. Elle est censée avoir réalisé un chiffre d’affaires de 875 millions de dirhams, pour un capital n’excédant pas 10 millions.
Pour l’heure, la police poursuit ses recherches afin de démanteler ce vaste réseau de blanchiment d’argent.
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