Maroc : une loi pour réduire le nombre de chiens de compagnie

13 février 2021 - 19h30 - Maroc - Ecrit par : I.L

Les députés veulent réguler la filière des canidés au Maroc. Dans ce cadre, une proposition de loi a été déposée par le groupe parlementaire socialiste au parlement afin de rendre beaucoup plus difficile la détention de chiens.

Le développement anarchique de l’élevage et possession de chiens par les particuliers inquiète les parlementaires, rapporte Aujourd’hui Le Maroc. Ce texte vise à interdire une fois pour toutes d’avoir plus d’un animal de compagnie dans un appartenant, et ce, quelle que soit la race.

Ce faisant, les députés veulent combler le vide juridique qui existe en la matière. Ils estiment que les dernières années ont été marquées par l’augmentation exponentielle de l’élevage de chiens et de la possession d’un ou de plusieurs de ces canidés dans une même maison.

Selon les auteurs de cette proposition de loi, la présence de chiens dans les bâtiments résidentiels entraîne souvent des litiges qui se terminent devant les tribunaux. En clair, les députés veulent doubler la sanction pécuniaire prévue déjà par la loi relative à la protection des personnes contre le danger des chiens. Tout contrevenant est passible d’une amende de 400 à 1 000 dirhams (la loi en vigueur actuellement prévoit une amende oscillant entre 200 et 500 dirhams).

En outre, l’amende devra s’appliquer également aux maîtres de plusieurs chiens ainsi qu’en cas de défaut de présentation d’un carnet de santé aux autorités lors des promenades dans les espaces ouverts et les lieux publics, précise la même proposition de loi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Lois - Parlement marocain

Aller plus loin

Maroc : les chiens errants sèment la terreur à Khémisset

Les chiens errants sont devenus un véritable danger pour les habitants de Khémisset qui craignent pour leur vie. Ils appellent les autorités locales à l’aide.

Maroc : l’abattage des chiens est désormais interdit

Le Ministère de l’Intérieur marocain vient d’interdire l’usage d’armes à feu et des puissants barbituriques dans l’abattage des chiens errants.

Le Maroc renforce les sanctions contre les chiens dangereux

Le Maroc veut intensifier et poursuivre les opérations de sécurité visant à lutter contre la domestication des chiens classés féroces. Dans ce sens, la Direction générale de la...

Maroc : l’enfant défiguré par des chiens errants va (un peu) mieux

L’état de santé de l’enfant, attaqué par des chiens errants dans la ville de Goulmima (province d’Errachidia), est stable.

Ces articles devraient vous intéresser :

Port d’armes : le Maroc durcit son arsenal juridique

Le gouvernement fait du contrôle des armes à feu une priorité. Dans ce sens, il a adopté un projet de loi pour répondre aux défis actuels et aux mutations sociales et technologiques. Ce projet est déjà sur la table du Parlement.

Autoroutes du Maroc : retards et dysfonctionnements inquiètent

Le retard observé dans la réalisation de certains projets d’autoroutes inquiète le parlement marocain qui a interpellé le premier responsable de la Société nationale des autoroutes pour avoir des explications sur cette situation.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

Maroc : pas de congé menstruel pour les femmes fonctionnaires

La proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, d’une durée ne dépassant pas deux jours par mois, en faveur des femmes fonctionnaires n’a pas reçu l’assentiment du gouvernement.

Maroc : les discours radicaux dans les mosquées inquiètent

La députée du parti Fédération de la Gauche démocratique, Fatima Tamni, a interpelé le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, au sujet de l’exploitation des tribunes des mosquées pour diffuser des discours radicaux contre les...

Maroc : une taxe de 30% sur les « Iphone »

Les députés de la majorité parlementaire désapprouvent l’augmentation de 2,5 % à 30 % des droits de douane sur les smartphones importés, prévue dans le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Certains plaident pour une taxe sur les téléphones de luxe,...

27 000 Marocains ont quitté le Maroc en 2022 pour travailler à l’étranger

Quelque 27 000 Marocains ont quitté le pays en 2022, selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ce sont des départs réguliers via des canaux officiels.

Maroc : la question des dattes algériennes arrive au parlement

Le groupe Haraki à la Chambre des Représentants a interpellé le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sidiki, sur les dattes notamment d’origine algérienne qui ont inondé le marché marocain avant le début du mois de ramadan.