Selon l’exposé du ministre, le taux de croissance de l’économie nationale devrait atteindre 5,6 % en 2021 et 3,2 % en 2022 et ce, sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux.
L’économie nationale devrait reprendre son élan avec un taux de croissance qui se situerait à 3,8 % en 2023, avant d’atteindre 4 % en 2024.
Les enjeux liés à l’élaboration du PLF 2022 concernent principalement une augmentation des dépenses des fonctionnaires de 6,5 milliards de DH et celles de compensation de +3,5 MMDH.
La préparation du PLF 2022 devra également tenir compte de la généralisation de la protection sociale (8,4 MMDH), de la réforme des secteurs de l’Éducation et de la Santé (1,8 MMDH), ainsi que de la consolidation des projets d’investissement en cours de réalisation (800 millions de DH).
Aussi, un ensemble de mesures devront être prises sur le plan des dépenses, dont la poursuite de la rationalisation des dépenses liées à la gestion de l’administration et le financement de nouveaux projets.
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Le PLF 2022 prend notamment en considération les exigences liées à la réforme progressive de la Caisse de compensation, conformément aux dispositions de la loi-cadre relative à la protection sociale parallèlement à la généralisation des allocations familiales.
S’agissant des mesures devant être prises au niveau des ressources, il s’agit d’élargir l’assiette fiscale et l’amélioration de la perception dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, d’asseoir de nouvelles ressources fiscales en vue de financer la généralisation de la protection sociale et de poursuivre le développement des financements innovants.