La secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, a indiqué qu’avant la fin de cette année 2019, le Maroc disposera de 19 centres d’enfouissement et de valorisation des déchets, dont 11 sont déjà en cours de réalisation. C’était à Fès, la semaine passée au cours d’une rencontre organisée par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT).
C’est au cours d’une rencontre organisée, la semaine dernière à Fès, sur le bilan du projet « pour une gestion efficace et efficiente des déchets au Maroc » qu’El Ouafi a partagé cette information avec l’assistance. A l’en croire, « pour son département, le défi actuel est de transformer 25 décharges non-contrôlées en centres d’enfouissement et de valorisation ».
Organisée par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT), ladite rencontre a permis à ces derniers de présenter, les recommandations issues des différentes rencontres de consultation au sujet de l’étude technique d’évaluation de la loi 28-00 sur la gestion des déchets et le programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, ainsi que les cahiers de charge des sociétés de la gestion déléguée.
Pour sa part, le président de l’AESVT, Omar El Ouidadi, a confié qu’il s’agissait pour l’Association d’appeler également à la révision de cette loi et la redéfinition juridique des déchets, qui constituent une richesse nécessitant une valorisation, sans pour autant recommander la révision des cahiers de charge pour mieux l’adapter aux mutations actuelles.
La secrétaire d’État chargée du Développement durable, a fait remarquer que le Maroc est l’un des pays les plus exposés aux changements climatiques au vu de sa position géographique, ce qui justifie le débat actuel sur les modes de gestion efficaces dans le cadre du nouveau modèle de développement du Royaume.
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