Au Maroc, la Direction Générale des Impôts (DGI) a décidé de traquer les influenceurs marocains afin de lutter contre la fraude fiscale. Bon nombre de youtubeurs et d’influenceurs marocains ont recours à des cabinets d’avocats internationaux spécialisés dans l’évasion fiscale pour placer leur revenu dans des paradis fiscaux en contrepartie d’une commission conséquente.
L’Administration fiscale veut en finir avec l’impunité fiscale. Dans ce sens, le Parlement a approuvé une nouvelle disposition visant à augmenter l’assiette fiscale, garantir l’équité, lutter contre la fraude cette année. Elle a dans son viseur les influenceurs. Dans un article intitulé, « Influenceurs, vaches grasses et impunité fiscale », le magazine marocain Le Temps fait savoir que la Direction Générale des Impôts (DGI) a interrogé des entrepreneurs de l’internet sur leurs revenus réalisés au cours des dernières années et qu’il en ressort que le nombre d’influenceurs en ligne ne cesse d’augmenter.
À lire : Les influenceurs marocains traquées par les services d’impôts
Le fisc veut « désormais avoir accès à tous les revenus, y compris les virements internationaux et les paiements en espèces ». D’ores et déjà, la DGI a déployé une équipe de contrôleurs fiscaux pour enquêter sur les revenus des influenceurs. Leur travail consiste à examiner le nombre de followers et d’abonnés sur les réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram et le service vidéo YouTube. Il a été constaté que les revenus s’élèvent à environ 100 000 DH net par mois, voire plus.