Le Maroc dispose aujourd’hui de grandes capacités pour développer les projets des plus marquants en matière de dessalement d’eau de mer, a indiqué le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dans une interview accordée à la MAP, précisant que les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaire qu’éolienne, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût.
Parmi ces projets, le ministre a annoncé le lancement d’importantes stations dans les régions du Sud (Laâyoune et Sidi Ifni), soulignant que la nouvelle expérience dans le cadre d’un partenariat public-privé dans la région de Chtouka Ait Baha est de nature à garantir l’approvisionnement en eau potable d’Agadir et d’appuyer le secteur agricole à travers l’irrigation de plusieurs hectares de terrains agricoles.
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En plus de la mise en œuvre de ces installations, Nizar Baraka a cité le lancement du projet de Dakhla à travers l’exploitation de l’énergie éolienne pour le dessalement de l’eau, ce qui permettra d’assurer l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de grandes superficies agricoles sans avoir recours à la nappe phréatique.
À terme, un total de 20 stations de dessalement de l’eau seront installées à travers le royaume, a-t-il souligné, précisant que l’ensemble des villes touristiques s’orientent vers ce procédé.