La probabilité de transmission du variant britannique est de 30 à 70 %, et serait la cause de la gravité de la deuxième vague du nouveau coronavirus qui endeuille actuellement le Royaume-Uni. Pour Boris Johnson, « il semble également maintenant qu’il existe des preuves que le nouveau variant qui a été identité pour la première fois à Londres, et dans le sud-est de l’Angleterre, peut être lié à un degré plus élevé de mortalité » et affectant plus les personnes âgées.
Toutefois, souligne Patrick Vallance, le conseiller scientifique du gouvernement, « il y a beaucoup d’incertitude autour de ces chiffres, mais il y a une inquiétude qu’il y ait eu une augmentation de la mortalité ainsi qu’une augmentation de la transmissibilité ». Par ailleurs, d’autres variants dont l’un identifié en Afrique du Sud, créent l’émoi au sein de la communauté internationale. « Ils ont certaines caractéristiques qui les rendent moins sensibles aux vaccins » et sont « plus préoccupants » que le variant britannique, a souligné M. Vallance.
Pour une troisième fois, le Royaume-Uni, pays le plus touché avec 96 000 morts et plus de 1401 morts les dernières 24 heures, vient de se reconfiner. Avec la campagne de vaccination lancée, 5,4 millions de personnes ont déjà reçu la première dose du vaccin, dont 400 000, les dernières 24 heures. Malgré la baisse des cas de contamination avec le nouveau confinement, les hôpitaux sont toujours sous pression, avec 38 562 malades du Covid-19 hospitalisés.
Afin de mieux sensibiliser la population, le gouvernement a mis en place une campagne qui sera appuyée par une publicité qui sera diffusée à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux, demandant à la population de rester chez elle, pour freiner la propagation. De plus, le gouvernement a durci les sanctions contre les contrevenants au confinement.