Depuis que l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc a entraîné l’assouplissement des mesures restrictives, la vie a repris dans les tribunaux avec une hausse considérable du nombre de plaintes, procès et affaires pénales.
Les Marocaines ont organisé un rassemblement de protestation devant le Parlement, pour dénoncer les crimes en série, dont elles sont victimes. Ce mouvement fait suite à l’assassinat d’une jeune femme, sauvagement violée et violemment torturée, à « la bouteille » et au « tournevis », à Rabat.
Cette manifestation fait suite à la diffusion, il y a quelques semaines, d’une vidéo de viol suivie d’un homicide. On y voit la scène d’une jeune fille violée, dans un endroit fermé, au quartier du Mellah de Rabat. Elle a dû fuir, nue, vers le Boulevard "Casablanca" avec, à ses trousses, son bourreau. Elle n’aura pas la vie sauve car le violeur, un homme de 56 ans, lui a asséné de multiples coups de tournevis et de bouteille, à différents endroits du corps et de la tête.
En dépit de l’arrestation du violeur, actuellement, et de huit autres personnes, pour leur implication présumée dans des actes criminels liés à « la non-dénonciation d’un crime » et à la « non-assistance à personne en danger », une manifestation s’est tenue à Rabat, devant le Parlement, pour protester contre les violences faites aux femmes. Les manifestantes, soutenues par des hommes, appellent à plus de sécurité dans le Royaume mais, surtout, elles demandent des peines fermes pour les principaux coupables de ces actes horribles.
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