Depuis 25 ans, le Maroc travaille à s’imposer dans la sous-traitance aéronautique mondiale. Quelle stratégie a-t-il défini pour atteindre son objectif ?
Une trentaine d’ouvriers saisonniers marocains vit depuis plus de deux mois dans des cabanes en bois, couvertes de cartons, de vielles toiles et de taules, et dort dans des lits repris dans des dépotoirs à Villargordo.
Ces Marocains travaillent de 9h à 17h à la cueillette d’olives, qui prend fin dans sept jours, et vivent le reste du temps dans des conditions catastrophiques derrière le stade de football et le cimetière de la ville, selon l’association espagnole "Fraternité ouvrière d’action catholique".
Mohamed El Mansouri, 37 ans, vit lui aussi depuis deux mois et demi dans ces conditions misérables. Attiré par un salaire journalier dans l’olive après trois années de chômage à Madrid, où il travaillait comme maçon, l’homme se voit obliger d’accepter cette situation pour nourrir sa femme et son fils restés dans la capitale espagnole.
Pour les représentants de plusieurs ONG locales, cette situation est immorale. Elles tentent donc depuis quelques temps déjà de convaincre le maire de la ville, Martin Lerma, de loger ces ouvriers dans la pension provinciale de la ville, qui est vide.
Le maire a lui confirmé que la situation de ces Marocains était déplorable et regrette le fait qu’il ne puisse pas faire grand-chose, car "les ordres viennent d’en haut".
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