Sur les réseaux sociaux, Mesut Özil n’a pas eu froid aux yeux. Il a critiqué ouvertement le gouvernement chinois pour la répression et s’en est pris ouvertement à la communauté musulmane pour son silence face à cette absurdité.
A l’en croire, des Corans sont brûlés, des mosquées détruites, des écoles islamiques interdites, des intellectuels religieux tués les uns après les autres, le joueur allemand s’était également indigné en rappelant que les jeunes envoyés par la force dans des camps subissaient des atrocités inhumaines.
"Les musulmans restent silencieux. On n’entend pas leur voix", avait-il également dénoncé dans son message où figure à l’arrière plan le drapeau de ce que les Ouïghours appellent le Turkestan oriental.
La réaction de la Chine a été immédiate. La chaîne publique chinoise CCTV a retiré de sa programmation le match de Premier League anglaise entre Arsenal et Manchester City, prévu dimanche dernier à 17h30.
Le choc Arsenal-Manchester City devait initialement être retransmis en direct par CCTV mais la chaîne chinoise à décidé de le déprogrammer "après que les commentaires erronés d’Özil sur le Xinjiang ont déçu les fans chinois et les autorités footballistiques" a justifié le média.
Quant à Arsenal, club du Professional turc, il a pris ses distances par rapport aux propos d’Ozil, affirmant que le club a "toujours adhéré au principe de ne pas s’impliquer dans la politique’’, a précisé la même source.