Le limogeage de quatre ministres par le roi Mohammed VI a fait l’effet d’une bombe dans la classe politique marocaine et plus généralement dans le pays.
Le journal Akhbar Al Yaoum revient dans son édition de ce 31 octobre sur ce que sont devenus les ministres évincés par le souverain. Ainsi, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Hassad s’est fait discret pendant plusieurs jours avant d’apparaître samedi dernier à une réunion du bureau politique du Mouvement populaire (MP). Rien n’a filtré, mais des sources au sein du mouvement politique estiment que Hassad brigue toujours le mandant de secrétaire général du parti.
L’ancien ministre de la Santé, El houssaine Louardi ne quitte par le secteur qu’il a dirigé pendant plusieurs années. Il doit rejoindre dans les prochaines semaines le service des urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca.
Aucune décision n’a pour l’instant été prise par Mohamed Nabil Benabdallah, ancien ministre de l’Habitat, qui attend le prochain congrès du parti du progrès et du socialisme (PPS) avant de se décider. Il est fort probable qu’il reste à la tête de son mouvement.
L’ancien secrétaire d’état à la formation professionnelle, Laarbi Bencheikh a lui préféré prendre sa retraite, l’homme ayant atteint la limite d’âge en 2014, précise le journal.
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