Un sans domicile fixe anglais, de son vrai nom Daniel Horton, auteur de l’attaque, a reconnu devant la Cour de Southwart, les faits qui lui sont reprochés. Le 20 février 2020, il avait poignardé au cou, le muezzin Raafat Maglad âgé de 70 ans, pendant qu’il appelait à la prière dans une mosquée près de Regent’s Park. M. Maglad a quitté l’hôpital un jour après son agression et a même décidé de pardonner à son assaillant. " Je suis désolé pour lui", avait-il indiqué à la presse, notant que " ce qui est fait est fait, il ne peut pas revenir en arrière ".
Lors de l’audience datant d’un mois, le procureur Benn Maguire avait mis l’accent sur le traumatisme que vit le muezzin qui est " moins en confiance quand il se tient debout, tournant le dos aux fidèles et a peur d’être agressé ". De plus, il souffre de troubles du sommeil et sa voix a été également affectée.
Réagissant par rapport à cette agression, le Premier ministre Boris Johnson avait indiqué sur Twitter qu’il était " profondément attristé ". Le maire de Londres Sadiq Khan, a quant à lui, invité les fidèles à " rester vigilants", car, ces deniers temps, la capitale britannique fait l’objet de plusieurs attaques au couteau. Par exemple, en février, la police londonienne avait abattu un homme ayant poignardé plusieurs personnes au sud de Londres. Une autre agression s’est déroulée dans un parc à Reading, à l’ouest de Londres, causant trois morts et plusieurs blessés.