« Les deux détenus N. Z.(Nasser Zefzafi) et M.J ont annoncé, vendredi à 16h00, qu’ils ont décidé d’entamer une grève de la faim sans pour autant en expliquer les raisons », indique la DGAPR dans un communiqué. Elle ajoute que les deux détenus auraient « refusé tout dialogue avec les responsables, y compris de la direction de l’établissement, de l’administration régionale ou centrale ou toute autre autorité ». À en croire la DGAPR, l’administration de la prison de Tanger 2 a toujours veillé à garantir aux deux détenus « tous leurs droits et a satisfait à certaines de leurs requêtes à caractère humanitaire » leur permettant de maintenir leurs liens familiaux et sociaux.
La même source a assuré que l’administration de l’établissement pénitentiaire entamera toutes les procédures nécessaires en cas de grève de la faim. « La DGAPR ne peut être tenue pour responsable des conséquences sanitaires » qui pourraient découler de ce comportement et en « impute l’entière responsabilité » aux détenus concernés et aux parties et individus qui les auraient poussés, de diverses manières, à prendre une telle décision.
L’administration pénitentiaire a par ailleurs fait savoir que le détenu M. B., qui est incarcéré à la prison locale de Nador 2, n’est pas en grève de la faim et prend régulièrement ses repas, ce qui contredit les « allégations colportées par son père ».