Dans une tribune libre publiée par Finances News Hebdo, le consultant rappelle les actions concrètes qui ont été menées au lendemain de l’accord de normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. "Mardi 22 décembre, l’avion de la compagnie israélienne ’El Al’ s’est posé à Rabat, marquant le premier acte du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Les relations entre les deux pays ouvriront de prometteuses perspectives économiques pour le royaume", est persuadé M. Mandola.
Le consultant met en avant les potentiels de l’État hébreu. Il souligne qu’Israël est connu pour être à la pointe de l’innovation dans divers domaines. "Il compte aussi le plus grand nombre de start-up par habitant (6 000 start-up, soit une pour 1 500 habitants), et consacre chaque année 4,5% de son PIB à la recherche et développement", fait-il savoir. Il cite ses domaines d’expertise les plus connus : l’informatique, la biotechnologie, l’agriculture, le pharmaceutique ainsi que les instruments médicaux et chimiques.
"Je considère que la reprise des relations économiques peut avoir des retombées extrêmement intéressantes pour le Maroc, qui profitera évidemment de l’expertise israélienne d’un côté, mais de l’autre, pourra faire valoir son expertise dans plusieurs domaines", affirme celui qui a vécu personnellement en Israël pendant cinq ans, et résidé également au Maroc en tant que PDG de Coface Afrique. Il dit être témoin du lien spécial qui unit les deux pays. Un lien, qui selon lui, repose en grande partie sur cette communauté juive marocaine avec laquelle le royaume n’a jamais rompu ses liens.