Conscient que cette ambition est partagée par plusieurs pays, le Maroc a commencé très tôt à se préparer, informe Medias24, ajoutant que pour maximiser les chances du royaume, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, échange énormément avec les partenaires africains. Ainsi, depuis quelques mois, dans toutes les communications publiées au terme des discussions, il insiste sur le soutien à la candidature marocaine au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies de 2028-2029 qui sera son quatrième mandat, après ceux de 1963-1964, 1992-1993 et 2012-2013.
Pour le prochain mandat, l’Union africaine a déjà approuvé les candidatures du Gabon et du Ghana, qui remplaceraient la Tunisie et le Kenya dont le mandat prend fin cette année 2021. Ces candidatures seront validées lors de l’élection prévue en juin 2021.
Pour sa part, si le Maroc parvient à obtenir un nouveau mandat au sein de ce Conseil fondé sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales et qui enquête sur tout conflit pouvant entraîner un désaccord entre nations, le royaume pourrait de nouveau défendre les causes internationales et nationales principalement, la question du Sahara marocain.
Pour rappel, le Conseil de sécurité est constitué de 15 membres, dont cinq permanents à savoir : la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la Russie, la France et le Royaume-Uni et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. Actuellement, ces 10 membres sont l’Estonie (2021), l’Inde (2022), l’Irlande (2022), le Kenya (2022), le Mexique (2022), le Niger (2021), la Norvège (2022), Saint-Vincent et les Grenadines (2021), la Tunisie (2021) et Viet Nam (2021). Suivant le système de rotation, le prochain mandat du Maroc devra intervenir en 2028-2029.