L’Oreal et l’Unesco offrent des bourses d’études aux femmes scientifiques

21 mars 2008 - 21h20 - Maroc - Ecrit par : L.A

L’Oréal et l’Unesco s’allient pour promouvoir la femme engagée dans la recherche scientifique. Ils annoncent, à cet effet, le lancement de la 2e édition du programme national « pour les femmes et la science » qui octroie des bourses de 30.000 DH chaque année à des étudiantes en master. Ce programme qui, pour sa 1re édition, a concerné seulement 7 universités, sera élargi à l’ensemble des universités du pays.

Les étudiantes pourront retirer un dossier de candidature à partir de septembre prochain. Les bourses sont destinées aux jeunes scientifiques inscrites en master recherche en biologie, qui veulent poursuivre leurs études et ont besoin d’une aide financière pour y parvenir. Elles permettront aux 5 gagnantes de financer aussi leur laboratoire de recherche.

Les projets de recherche des boursières sont soumis au comité de sélection des bourses par les commissions nationales pour l’Unesco à Rabat, puis soumis à un jury international sur dossier. Les travaux sélectionnés portent souvent sur des sujets ayant des perspectives d’application sur les besoins de la population locale ou étudient des thèmes originaux, par exemple la caractérisation d’un gel de poisson-chat aux propriétés cicatrisantes ou l’étude par IRM des interactions entre différentes zones du cerveau chez les patients sains et déprimés.

Cette action vient en complément des programmes internationaux existant depuis 2000. Chaque année, des prix ou des bourses sont offerts à des femmes, à 2 autres niveaux : le premier récompense 5 femmes scientifiques d’excellence, chacune recevant 100.000 dollars. Le second programme de bourses internationales veut encourager les jeunes femmes scientifiques en doctorat ou post-doctorat. Ces bourses de 40.000 DH leur permettront de mener leurs travaux à l’étranger dans les meilleurs laboratoires du monde. Parmi les gagnantes cette année, Hakima Amjres, une Marocaine de 26 ans, qui prépare une thèse en biotechnologie à l’Université Abdel Malek Essaâdi de Tétouan.

Source : L’Economiste - Jihane Kabbaj

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Bourse - Education - Recherche - Femme marocaine - Unesco

Ces articles devraient vous intéresser :

Le dirham marocain augmente face à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,2% vis-à-vis de l’euro et s’est déprécié de 0,5% face au dollar américain durant la période du 22 au 27 août, selon Bank Al-Maghrib.

Des conditions strictes pour enseigner dans le privé au Maroc

Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation...

« Tu mourras dans la douleur » : des féministes marocaines menacées de mort

Au Maroc, plusieurs féministes, dont des journalistes et des artistes, font l’objet d’intimidations et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, après avoir appelé à plus d’égalité entre l’homme et la femme dans le cadre de la réforme du Code de la...

« Épouse-moi sans dot » : un hashtag qui fait polémique au Maroc

Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.

L’actrice Malika El Omari en maison de retraite ?

Malika El Omari n’a pas été placée dans une maison de retraite, a affirmé une source proche de l’actrice marocaine, démentant les rumeurs qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux à son sujet.

Au Maroc, la santé des élèves menacée

Au Maroc, des associations de protection des consommateurs ont lancé un appel aux autorités compétentes afin qu’elles renforcent les contrôles en ce qui concerne la qualité des fournitures scolaires en cette période de reprise des classes. Objectif,...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.