Le PJD au cœur d’un scandale d’espionnage ?

23 janvier 2020 - 15h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Des activistes du Parti de la Justice et du développement (PJD) auraient installé des caméras cachées de surveillance dans 40 annexes administratives relevant du ministère de l’Intérieur. Une opération d’espionnage mise à nu.

Il a été découvert des caméras cachées, installées par des activistes du PJD, dans 40 annexes relevant du ministère de l’Intérieur, rapporte Assabah. La même source indique que ces caméras servent à espionner les caïds, pachas et autres autorités locales et ne sont nullement contrôlées par les services du ministère de l’Intérieur.

Selon certaines indiscrétions, le conseil de la ville de Marrakech avait lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition et l’installation des caméras. Or, il est de notoriété publique, affirme la même source, que ce conseil est sous l’influence du PJD. En clair, ces caméras ont été posées dans le dessein d’espionner des cadres ou autorités appartenant à d’autres formations politiques.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Espionnage - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

Aller plus loin

Maroc : la machine à nominations du PJD a repris du service

À quelques mois de la fin de la mandature actuelle, les ministres membres du Parti de la Justice et du Développement (PJD) ont renoué avec la promotion des cadres de leur...

Ces articles devraient vous intéresser :

Les restaurateurs marocains accusés d’empoisonner leurs clients

Les propriétaires des cafés et restaurants ont rejeté les accusations de fraude formulées contre eux par une députée du Rassemblement national des indépendants (RNI). Celle-ci a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit...

Le Maroc prolonge encore l’état d’urgence sanitaire

Réuni jeudi lors de sa séance hebdomadaire, le conseil de gouvernement a adopté le projet de décret portant prorogation, à nouveau, de l’état d’urgence sanitaire.

Maroc : ménage au ministère de l’Intérieur ?

Un nouveau redéploiement s’annonce imminent au ministère de l’Intérieur avec, à la clé, la mise à la retraite de bon nombre de walis et gouverneurs et des nominations.

Maroc : les autorités veulent imposer une réduction de la facture énergétique de 30%

Pour faire face à la hausse de la facture énergétique, les autorités ont demandé aux collectivités de baisser drastiquement la consommation de l’électricité des établissements publics et des réseaux d’éclairage public.

Au Maroc, désormais, le silence de l’administration vaut accord

Suite à la publication par les ministères de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme d’un arrêté conjoint relatif à la simplification des procédures dans le domaine de l’urbanisme, Abdelouafi Laftit a adressé une circulaire aux...

Fermeture des hammams au Maroc : la question arrive au parlement

Plutôt que de fermer les bains publics pour rationaliser l’eau, la députée du parti socialiste, Majida Chahid, propose de fixer la capacité d’accueil de ces établissements ou de déterminer la quantité d’eau à utiliser par client.

Le PJD exprime son regret après la mise en garde du Cabinet royal

Le Parti Justice et Développement (PJD) est sorti de son silence après avoir été recadré par le Cabinet royal au sujet des relations du Maroc avec Israël. Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, le parti a exprimé son...

Terres soulaliyates : mise en garde du ministère de l’Intérieur

La légalisation des signatures portant sur des transferts de propriété de terres soulaliyates est « illégale » et peut donner lieu à des poursuites judiciaires, a rappelé le ministère de l’Intérieur aux présidents des collectivités territoriales.

Maroc : les démolitions sur les plages sont elles légales ?

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...

Abdelkader Amara claque la porte du PJD, voici pourquoi

Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...