Rachid Alamin, victime d’homonymie, libéré

7 avril 2012 - 11h56 - France - Ecrit par : L.A

Rachid Alamin, emprisonné dans un affaire de drogue au Maroc à cause d’un problème d’homonymie, a été libéré vendredi dans la soirée. Le franco-marocain aura passé 135 jours en prison.

Recherché depuis 2009 pour trafic de drogue, Rachid Alamin s’était rendu de son plein gré au Maroc en novembre dernier, afin de régler le problème. Arrêté à son arrivée, il est resté plus de quatre mois en prison à Tétouan, malgré les preuves de son innocence.

Soutenu par le consulat de France à Tanger, Rachid Alamin a pu démontre qu’au moment de la transaction de drogue dont il était accusé, il ne se trouvait pas au Maroc mais à Halluin en France, où il dirigeait un centre social. Le même mois sa fille est née en France, et son visa ne portait aucun cachet d’entrée au Maroc.

Mieux encore, le vrai coupable, son oncle, avait déjà purgé sa peine de 20 mois de prison au Maroc.

Malgré tout cela, le jeune homme a été gardé en détention pour des raisons non expliquées. Après une vingtaine de reports depuis son incarcération, le tribunal l’a enfin innocenté vendredi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Drogues - Tanger - Tétouan - Ambassades et consulats - Procès - Prison - Rachid Alamin

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc compte sur ses consulats pour protéger les enfants de MRE

Des actions seront mises en place pour contrer les problèmes liés au retrait de la garde des enfants des ressortissants marocains par les services sociaux de divers pays européens, a promis le ministre marocain des Affaires étrangères, de la...

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

« L’Escobar du désert » fait tomber Saïd Naciri et Abdenbi Bioui

Plusieurs personnalités connues au Maroc ont été présentées aujourd’hui devant le procureur dans le cadre de liens avec un gros trafiquant de drogue. Parmi ces individus, un président de club de football.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : révocation en vue des députés poursuivis par la justice

Les députés poursuivis par la justice pour détournement ou dilapidation de fonds au Maroc pourraient être déchus de leurs mandats. La Chambre des représentants s’apprête à voter des amendements dans ce sens.