Depuis janvier 2022, la Narsa a initié le plan national de contrôle routier pour la période 2022-2024. Dans ce sens, elle a lancé au cours du même mois l’opération « Radars fixes ». En tout, 552 radars de nouvelle génération « made in Germany » ont été installés dans les différentes régions du royaume, et notamment sur les axes routiers réputés les plus accidentogènes du pays : 204 radars de contrôle du respect du feu rouge et de la vitesse au niveau des villes, 72 radars de contrôle de la vitesse moyenne au réseau autoroutier et 276 radars de contrôle de la vitesse hors périmètres urbains sur les routes nationales et régionales, fait savoir La Vie éco. Par la suite, 140 appareils ont été installés dans les 12 régions du royaume.
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Ces radars permettent d’assurer le contrôle de l’excès de vitesse, mais aussi de constater les infractions de non-respect du feu rouge, de franchissement de la ligne continue, ou de circulation sur les voies interdites. Ils peuvent également de détecter un passager qui ne porte pas la ceinture et de surveiller jusqu’à 24 véhicules en même temps, en plus de leur capacité à contrôler la vitesse moyenne des véhicules sur des tronçons qui peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres au niveau des autoroutes. Outre les radars fixes, des radars mobiles ont été également déployés dans les régions du royaume. Il s’agit de 120 radars mobiles de dernière génération reçus par la gendarmerie royale et de 110 cyclomoteurs 750 CC et 20 cyclomoteurs 1 250 CC offerts à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
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Outre le déploiement des radars, le gouvernement a digitalisé le traitement des infractions. Le traitement des données se fait au Centre national de traitement des infractions à Rabat. Depuis le siège de ce centre, des contrôleurs assermentés veillent à la détection des infractions, à la prise d’images et à l’identification du propriétaire du véhicule.