Dans le cadre de l’enquête, une Commission centrale a été diligentée à la prison locale Ras El Ma à Fès pour situer les responsabilités au sein de l’administration de l’établissement pénitentiaire, en vue de prendre des sanctions à l’encontre des mis en cause et du détenu concerné.
D’après les premiers résultats de l’enquête, le prisonnier a fait part au personnel de sa volonté de rencontrer ses proches pour réaliser un enregistrement.
Face au refus de l’administration pénitentiaire de se soumettre à sa requête, le leader de la contestation populaire, Hirak, d’Al Hoceima et ses compagnons se sont opposés aux ordres du personnel de l’établissement pénitentiaire, en refusant de rejoindre leurs cellules.
Les insurgés, selon la DGPAR, ont également violenté quelques éléments du personnel de l’administration pénitentiaire, au motif que l’un d’entre eux n’a pas été autorisé à avoir une communication téléphonique avec ses proches.
La même source rassure que le personnel violenté a subi des examens médicaux au CHU Hassan II de Fès et a porté plainte auprès du parquet compétent.