Il s’agit de l’Association andalouse des droits de l’homme (APDHA) qui est venue à la rescousse des travailleurs frontaliers, en prenant cette initiative pour faire bouger les lignes au sommet de l’État.
Dans sa déclaration, l’APDHA a déploré le fait que ces travailleurs n’aient pas de permis de travail et de séjour malgré leur contribution à l’économie de la ville. Malgré les multiples manifestations et démarches, ils sont confrontés à un mépris total des autorités locales.
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Ainsi, toutes les signatures qui seront recueillies seront envoyées « à toutes les autorités compétentes », telles que le ministère de l’Intérieur, la Délégation gouvernementale à Ceuta et le Médiateur espagnol, a indiqué l’APDHA.
« Certains travaillent quotidiennement à Ceuta depuis près de 20 ans, sans se voir reconnaître aucun droit et après la fermeture de la frontière, ils n’ont pas pu quitter la ville autonome ou voir leurs proches depuis plus d’un an et demi », a dénoncé l’organisation.