Le parlementaire a demandé à l’Exécutif de ne pas rester sourd au cri de détresse des travailleurs frontaliers bloqués à Ceuta depuis la fermeture des frontières en mars 2020 pour raison de crise sanitaire, et qui manifestent tous les lundis sur la Plaza de los Reyes pour que des facilités leur soient accordées pour un aller-retour au Maroc.
« Nous leur devons beaucoup, ils ont pris soin de nos grands-mères, et ils l’ont fait à une période critique de notre histoire », a déclaré Moustapha, saluant le rôle important de ces Marocains qui « effectuent des travaux essentiels » à Ceuta.
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Selon le porte-parole du gouvernement, Carlos Rontomé, la satisfaction des revendications du collectif des travailleurs transfrontaliers nécessite des changements législatifs nationaux. En fait, ces derniers veulent simplement se rendre au Maroc pour revoir leurs proches, et revenir ensuite à Ceuta, sans craindre de perdre leur travail.
La délégation du gouvernement y travaille, assure Rontomé, précisant que des voyages spéciaux seront organisés pour ceux qui désirent faire un tour au Maroc et les délais d’expiration de leurs documents seront prorogés. Mieux, les travailleurs frontaliers seront les premiers à traverser les frontières dès qu’elles seront rouvertes, a-t-il promis.