Afin de s’assurer de « l’efficacité des politiques à long terme, des données précises et comparables sur l’ampleur et la nature des discriminations subies par les migrants sont importantes ». Ainsi, « l’Agence européenne des droits fondamentaux jouera un rôle clé à cet égard grâce à une prochaine enquête de l’UE sur les immigrés et leurs descendants en 2022 », a indiqué la Commission européenne, précisant que « les politiques d’intégration efficaces doivent être fondées sur des données fiables concernant à la fois les résultats de l’intégration et l’impact des politiques d’intégration », rapporte Saphirnews.
En raison de la sous-exploitation de la capacité de ces données, le nouveau plan d’action qui, « reconnaît l’importante contribution des migrants à l’UE et s’attaque aux obstacles qui peuvent entraver « leurs participations et inclusions, l’UE conseille à ses États membres de » développer ou mettre à jour les systèmes de suivi de l’intégration afin d’identifier les principaux défis « et d’« améliorer la disponibilité des données sur les résultats de l’intégration, y compris aux niveaux régional et local ».
Outre cette recommandation, la Commission envisage d’élaborer à nouveau, un Eurobaromètre sur l’intégration et de publier des rapports réguliers et mettre en évidence les domaines ayant des défis communs, en se basant sur les indicateurs statistiques communs et bien d’autres mesures.
Aujourd’hui, près de 34 millions d’habitants de l’UE naissent en dehors de l’UE. Ce qui implique l’élaboration d’une stratégie d’amélioration.
La commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a martelé que « l’intégration et l’inclusion impliquent d’écouter les communautés de migrants et de faire en sorte que chacun puisse jouir de ses droits, quelle que soit son origine ».