Maroc : des usines fermées après le drame de Tanger
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Les rescapés de l’inondation survenue lundi 8 février dans un atelier de textile clandestin à Tanger et qui a fait 28 morts, ont été auditionnés dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte en vue de déterminer les circonstances exactes de ce drame.
La justice poursuit son enquête sur le drame de Tanger. Lundi 15 février, soit une semaine après la survenue de ce drame, les enquêteurs ont recueilli et consigné dans des procès-verbaux, les déclarations des rescapés du drame.
Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, les intéressés ont été interrogés sur leur rapport avec leur employeur ainsi que sur leurs conditions de travail. Le frère du propriétaire de l’usine clandestine a été aussi auditionné dans une clinique privée de Tanger où il continue de recevoir des soins. Il a fourni aux enquêteurs diverses pièces telles que le registre de commerce de l’usine, un contrat de bail ainsi que des factures d’électricité et d’eau.
La justice se penchera également sur le statut juridique de cette usine de textile, afin de s’assurer que le propriétaire est en règle vis-à-vis de la loi. L’enquête étudiera par ailleurs la conformité de cette usine aux mesures de sécurité et d’hygiène exigées par les autorités.
Au terme de l’enquête, les responsabilités seront situées à tous les niveaux. Déjà, rappelle le quotidien, « le roi Mohammed VI a réitéré ses hautes instructions au gouvernement afin que toutes les dispositions juridiques, réglementaires et procédurales nécessaires soient prises pour éviter que de pareils incidents ne se reproduisent ».
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