La lutte contre le terrorisme est un sujet préoccupant dans la région arabe et dans le monde entier. Les attaques terroristes perpétrées un peu partout prouvent que "ce phénomène n’a ni religion, ni couleur, ni nation", a affirmé, dimanche à Tunis, le Secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman.
Au cours de son intervention, le secrétaire général a déclaré que le Conseil envisage de créer un groupe de travail qui leur permettra de détecter les menaces terroristes et d’analyser les actes terroristes. Il a aussi notifié que le Conseil a veillé, durant les trois dernières années, à renforcer les relations de coopération avec les organismes concernés au niveau arabe et international (Interpol, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime…).
De son côté, le ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Abdelaziz Ben Saoud, président d’honneur du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, a salué les importantes réalisations accomplies par le Conseil, comme la "coopération fructueuse" entre les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé sous ses différentes formes. "Nous sommes tous confrontés aujourd’hui à d’énormes défis, dont l’immigration, le crime organisé et le terrorisme. D’où la nécessité de conjuguer nos efforts en matière d’échange d’expertises et d’expériences", a-t-il insisté.
À l’ordre du jour de cette nouvelle session, figurait l’examen d’un rapport du secrétaire général du Conseil sur les travaux du secrétariat général au cours de la période s’étalant entre les 36ᵉ et 37ᵉ sessions du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et du rapport de l’Université arabe Naef des sciences sécuritaires sur ses actions entre les deux sessions du Conseil.
En dehors du rapport du Secrétaire général du conseil, cette session s’est penchée sur l’examen des questions relatives à la coopération arabe dans les domaines sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme transfrontalier et l’élaboration de plans indispensables à la lutte contre la cybercriminalité et les crimes organisés.