Quelles sont les villes où les prix ont le plus augmenté au Maroc ?

23 juin 2020 - 14h30 - Economie - Ecrit par : I.L

C’était prévisible. La période de confinement imposée aux Marocains a entraîné une chute des prix dans la majorité des villes marocain, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).

Dans une note d’information relative à l’IPC du mois de mai 2020, l’institution a relevé que cette variation est le résultat de la baisse de 0,6 % de l’indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,1 % de l’indice des produits non alimentaires.

D’après la même note, les baisses des produits alimentaires observées entre avril et mai 2020 concernent principalement les “légumes” avec 2,5 %, les “poissons et fruits de mer” et les “fruits” avec 0,6 %, les “viandes” avec 0,5 %, le “lait, fromage et œufs” avec 0,2 % et les “Huiles et graisses” avec 0,1 %. S’agissant du “café, thé et cacao”, du “sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie”, leur prix a également augmenté de 0,1 %.

En ce qui concerne les produits non alimentaires, la baisse a concerné notamment les prix des “carburants” avec 0,9 %. Dans le détail des baisses les plus importantes de l’IPC, elles ont été enregistrées à Beni-Mellal avec 0,9 %, à Kénitra avec 0,8 %, à Rabat, Tanger et Errachidia avec 0,4 % à Dakhla et Safi avec 0,3 % et à Casablanca et Fès avec 0,2 %. Quant aux hausses, elles ont été recensées à Al-hoceima avec 0,6 % et à Tétouan avec 0,4 %.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Haut Commissariat au Plan (HCP) - Alimentation

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : voici les villes où les prix ont baissé (et augmenté)

Les prix à la consommation ont affiché une légère baisse de 0,3%, selon les derniers chiffres dévoilés par le Haut Commissariat au Plan (HCP).

Maroc : la croissance s’accélère au 3ᵉ trimestre

Le Maroc s’attend à une légère accélération de son économie ce trimestre, avec une croissance prévue de 3,4 %, comparée à 3,2 % au trimestre précédent, selon les prévisions du Haut-commissariat au Plan (HCP).

Maroc : l’inflation atteint des records (+7,8%)

Après 6,3 % au deuxième trimestre, l’inflation s’est accélérée au Maroc, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP) qui table sur 7,8 % au troisième trimestre 2022.

Pénurie de lait : les Marocains prennent d’assaut les magasins

Pour contrer la ruée des Marocains vers le lait, plusieurs supermarchés ont décidé de limiter sa vente. Une mesure censée éviter des ruptures de stock.

Maroc : le HCP prévoit une croissance de 1,4 % au 4ᵉ trimestre 2022

Pour le 4ᵉ trimestre 2022, l’activité économique connaîtra une croissance de 1,4 %, selon les données publiées par le Haut commissariat au plan (HCP) dans sa note de conjoncture du troisième trimestre 2022.

Maroc : des marchés de gros pour combattre la spéculation

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a annoncé la création de douze nouveaux marchés régionaux de gros, équipés d’installations modernes pour combattre la spéculation alimentaire exacerbant l’inflation. Cette démarche, a-t-il dit, s’inscrit...

Maroc : l’inflation s’envole, surtout les produits alimentaires

Le Maroc est actuellement confronté à une situation économique difficile, marquée par une inflation galopante. Selon la dernière note de conjoncture du Haut Commissariat au Plan (HCP), l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 8,9 % au...

Pénurie de lait : les éleveurs marocains lancent un cri de détresse

Touchés de plein fouet par la sécheresse->95421 et surtout l’augmentation du coût de l’élevage, les éleveurs réclament une aide urgente à l’État, en vue de faire face à la pénurie de lait que connait le royaume.

Ramadan 2023 : les filles du Prince Moulay Ismaïl préparent chebbakia (photos)

À l’instar de nombreuses familles marocaines, celle du Prince Moulay Ismaïl, cousin du roi Mohammed VI, s’est préparée pour le mois du ramadan qui a débuté au Maroc et dans de nombreux pays arabes, jeudi 23 mars.

Le Maroc contraint d’importer du blé

Le Maroc se tourne une fois de plus vers le marché international pour augmenter ses importations de blé afin de compenser la baisse considérable de sa production durement touchée par la sécheresse cette année.