Les routiers marocains sont « agréablement surpris de la tournure des événements », après la rencontre du 22 novembre dernier, entre le ministre français délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, et le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.
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Au cours de cette rencontre, « le patronat marocain avait beaucoup insisté sur les nombreuses difficultés rencontrées en matière de procédures d’obtention de visas par les entreprises marocaines, plus particulièrement les acteurs et opérateurs du Transport international routier (TIR) », fait savoir Les Inspirations Éco, rappelant que le responsable français a assuré à l’occasion qu’il « sera possible d’obtenir le visa chaque fois que le demandeur dispose d’un dossier solide, régulier et pratique ».
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En retour, il faut que « les entreprises de transport veillent en permanence au respect des règles du jeu comme éviter certaines pratiques non transparentes ». C’est pourquoi les deux parties ont convenu de « la mise en place d’une procédure spécifique et claire, sur la base d’un cahier des charges qui sera élaboré selon une approche participative, permettant de faciliter le dépôt des demandes de visas ainsi que leur obtention et de faire face aux différentes pratiques contraires à l’éthique ».